Coopération : France- Niger / Olympiade de la Jeunesse au Niger (OJEN) : pour le développement des facultés psychomotrices

Coopération : France- Niger / Olympiade de la Jeunesse au Niger (OJEN) : pour le développement des facultés psychomotrices Le jeudi 28 avril 2019 s’est tenu au Centre Culturel Franco Nigérien (CCFN) Jean Rouch, sous le haut patronage de l’ambassade de France au Niger, un atelier relatif au projet Olympiade de la Jeunesse au Niger (OJEN) et dont le but est de renforcer les jeunes nigériens à participer aux grandes rencontres internationales.  Etaient présents à cet atelier le conseiller spécial du volet de la jeunesse et des sports à la Présidence de la République, les représentants ministère de l’enseignement primaire, ceux du Lycée français La Fontaine de Niamey, ceux du CCFN de Niamey de même que ceux de Zinder, les délégués des Alliances françaises d’Agadez et de Maradi ont aussi pris part aux dites assises. L’objectif étant  de répertorier les personnes à impliquer dans le projet OJEN, d’établir la liste des établissements concernés et les besoins en matériels sportifs. 

Sur cet élan, l’Ambassade de France au  Niger financera le projet Olympiade de la Jeunesse au Niger (OJEN) à hauteur de 400 000 euros et au titre de l’année 2019-2020. Les bénéficiaires sont les jeunes garçons et filles du niveau primaire âgé de 9-13 ans ainsi que leurs instituteurs qui auront un renforcement de capacité. L’OJEN est susceptible de toucher 25.000 élèves à travers une cinquantaine d’établissements scolaires, soit 500 élèves par établissement. Tandis que les bénéficiaires intermédiaires sont quatre (4) fédérations centrales à savoir celle de l’athlétisme, du volley-ball, du handball et de la pétanque

« Le projet OJEN est au carrefour de deux priorités du Président Français Emmanuel Macron qui a parlé à la jeunesse africaine le 28 novembre 2017, à l’Université de Ouagadougou. Lors de son discours, le président a beaucoup insisté sur la jeunesse et ses préoccupations majeures qui sont : l’Education, l’Emploi, l’Innovation et le Sport. En se focalisant sur le Sport, le Président Macron a mis en exergue les jeux Olympiques attribués à la ville de  Paris en 2024. Il a parlé du sport sous les deux angles que sont les infrastructures et les talents pour que l’Afrique soit valablement représentée aux jeux olympiques de 2024» a indiqué le conseiller adjoint de la coopération et de l’action culturelle à l’Ambassade de France, M.Christophe Reilhac, qui a prononcé l’allocution lors de l’ouverture de l’atelier : ‘’Olympiade de la jeunesse au Niger’’ (OJEN) et la relance de l’EPS à l’école Primaire.  

Sur le plan financier, le projet peut avoir un impact important car le sport est une source de retombées économiques. Ce secteur offre également du prestige  a beaucoup de pays dont les athlètes font la renommés internationale. Lors des jeux olympiques, certaines nations font concourir des délégations de plusieurs centaines d’athlètes, et de même pour des questions stratégiques, de grandes écoles internationales offrent la gratuité scolaire aux  jeunes qui se distinguent à travers leur performance sportive.

En prenant la parole le conseiller spécial du volet de la jeunesse et des sports à la Présidence de la République, M. Sidiyane Amada, a dit qu’il est essentiel d’appuyer le volet sport dans les établissement scolaires car il connait d’énormes difficultés  «Le projet va permettre aux jeunes filles d’avoir accès à toutes les activités sportives. A travers l’OJEN nous contribuerons à l’épanouissement de la jeunesse avec un accent mis sur la mixité des équipes. Nous insistons beaucoup sur cette mixité et si elle  n’est pas respectée, elle conduira à l’élimination de certaines écoles de l’organisation des compétitions inter-établissements» a précisé le conseiller à la Présidence de la République.

Lors de son allocution, le Directeur général de la scolarisation au Ministère de l’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des Langues Nationales et de l’Education Civique, M. Jafarou Saley, a surtout rappelé l’adoption de plusieurs lois par le Niger et la souscription du pays à plusieurs traités internationaux dans l’optique de favoriser les activités de développement des facultés intellectuelles et physiques de chaque citoyen.  En effet, le Niger, adhère à la charte internationale de l’éducation physique et sportive de l’UNESCO qui fait obligation aux pays membres de créer les conditions qui permettent à chacun d’accéder à l’éducation physique et sportive, comme un droit fondamental.  Alors que la loi nigérienne du 98-14 du 1er juin 1998, stipule que «la pratique des activités physiques et sportives vise le développement des capacités physiques psycho – motrices,  l’amélioration de la santé de l’individu et l’épanouissement des valeurs culturelles et morales. Elle développe notamment le sens de l’effort, de la discipline, de la coopération et de la responsabilité et prépare au monde du travail … ».

Pour sa part le directeur adjoint du CCFN, M. Tahirou Ganda a expliqué le rôle de son institution quant à la mise en œuvre du volet culturel du projet. Le CCFN est aussi l’interface devant organiser l’exécution financière du projet.

Notons qu’à travers sa politique de coopération, la France soutient le secteur « jeunesse et sport » et  l’inclusion de la Jeunesse (hommes et femmes) un axe important des projets, vu son potentiel de développement et de stabilisation.

Source et Crédits Photos : MIDES

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