La  »Liberté d’expression en danger au Niger » ou bien ceux sont les révélations que doivent faire les ressortissants de Tillabéry qui sont d’une extrême gravité?

Il y a quelques jours de cela les ressortissants de la dite localité devaient s’entretenir au centre culturel Djadou Seikou de Niamey, mais à leur grande surprise, ils furent priés d’évacuer les lieux par des éléments de la police nationale, alors qu’ils avaient au préalable formulé une demande qui avait été approuvée. Aujourd’hui, c’est la porte du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) qu’ils ont trouvé fermée à la dernière minute, ce, malgré une autre demande acceptée.

Dans le même sens, on se souvient qu’il y a quelques jours de cela, le journaliste Salou Gobi avait été démis de ses fonctions à la télévision nationale après avoir révélé, preuves à l’appui, sur les médias que les ressortissants de la région de Tillabéry étaient malmenés par des terroristes suite à chaque dénonciation de ces derniers auprès des préfets de ladite localité.

On apprend également de cette intervention du journaliste Salou Gobi qu’après avoir été informés des dénonciations des villageois auprès des préfets,   les terroristes reviennent les narguer en leur disant d’aller se plaindre prochainement auprès du Président de la République.

Quand des citoyens dénoncent les terroristes, le gouvernement doit trouver des mécanismes pour les protéger et les encourager, sauf que, la politique actuelle consistant à museler l’opinion nationale relativement à la crise sécuritaire est en défaveur d’une résolution effective du terrorisme.

Samira Sabou