Visite de Presse en France: Cinq jours au sein des institutions qui collaborent avec le Niger

Visite de Presse en France: Cinq jours au sein des institutions qui collaborent avec le Niger

Six journalistes nigériens ont eu l’opportunité d’effectuer un périple de cinq (5) jours au cœur des institutions françaises qui collaborent avec notre état. L’exercice de notre métier, nous impose en effet, d’aller aux sources officielles de l’information et surtout de nous doter d’une culture générale.

En espérant que nos états s’engageront aussi dans ce genre d’exercice d’ouverture avec les journalistes de tout bord, et même la presse étrangère présente sur notre territoire, nous saluons cette noble initiative engagée par la Chargée Politique de l’Ambassade de France au Niger, Mme Laurence Brattin Nerrière. Une mention spéciale également au Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, Direction de la Communication et de la Presse, et à toutes les institutions qui nous ont ouverts leurs portes lors de notre séjour à En France.

C’est un devoir constitutionnel de faciliter l’accès à l’information dans l’optique d’un développement avec le peuple, pour le peuple et par le peuple. Certes, beaucoup de nos questions n’auront pas eu de réponses immédiates, nous devons compléter l’information auprès de nos états et avec des analyses personnelles.

Entretien MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE

On a coutume de dire qu’il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens ! Ainsi, notre premier entretien s’est effectué avec un des illustres employés de l’Elysée. Il s’agit de M. Guillaume Gomez qui a reçu le titre de MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE EN JANVIER 2004 A l’AGE DE 25 ANS. Cet ancien militaire exerce au palais de l’Élysée depuis 1997, et il a successivement servit quatre (4) chefs d’Etat français. En 2012, le président Nicolas Sarkozy lui remet les insignes de chevalier dans l’Ordre National du Mérite en lui soulignant : « Si vous saviez ce que les chefs d’État étrangers me disaient de la cuisine de l’Élysée… Vous n’imaginez pas combien vous comptez pour l’image de la France». Notons que lors de notre visite M. Guillaume Gomez nous a exposé le fonctionnement de son ‘’institution’’ dont tous les achats sont régis par le code des marchés publics, tandis que toutes les dépenses sont audités au centime d’euros près ! Ainsi, ceux sont entre 92 000 et 95 000 couverts qui sont annuellement servis alors quelques 400 stagiaires y passent sur la même période. L’architecture reflète évidement les quelques deux (200) ans histoire des lieux, tandis que les outils de travail sont tantôt marqués par les sceaux de l’empereur Napoléon Bonaparte ou encore ceux du roi Louis-Philippe Ier.

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Publiée par Samira Sabou sur Lundi 18 novembre 2019

Agence Française de Développement (AFD)

Rencontre au groupe Agence Française de Développement (AFD) avec le responsable adjoint Division Agriculture, Développement Rural, Biodiversité, M. Matthieu Le Grix et  le responsable équipe projet Développement Rural, M. Faride Si Tahar. Les équipes de l’AFD sont engagées dans plus de 4000 projets (climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance) dans les Outre-mer et 115 pays.

L’objectif de l’institution en question est de financer, d’accompagner et d’accélérer les transitions vers un monde plus juste et durable. C’est dans cet ordre d’idées que l’AFD est engagé au Sahel. Ainsi, au regard de la dégradation avancée des terres et de la nécessité de maximiser le techniques d’économie de l’eau, nos échanges ont essentiellement été axés sur le financement de l’agro écologie au sahel.

Les trois (3) axes de financement sont précisément :

-Le Défis économique

-La Gestion durable des Ressources

-Le Soutien au politique publique

 

A ce niveau, l’AFD injecte quelques 235 millions d’euros sur la formation, la recherche, le conseil et l’accompagnement de terrain. Les zones d’interventions au Niger sont essentiellement les régions de Tillabéry, Zinder et Tahoua.

Les partenaires de ladite institution au Niger sont entre autres le Haut-Commissariat au barrage de Kandadji, le Haut-Commissariat à la Consolidation de la Paix et quelques Organisations Non Gouvernementales (ONG).

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Publiée par Samira Sabou sur Lundi 18 novembre 2019

Ministère des Armées français

Lundi le 18 novembre 2019, nous avons eu l’opportunité de nous rendre au Ministère des Armées français. C’était l’occasion de poser des questions. Nos ‘’followers’’ ont posé sur l’opération Barkhane et la coopération militaire entre la France et le Niger et plus globalement avec les pays du Sahel.

Nous avons eu de longs entretiens avec le Capitaine de frégate Vincent Gequière, qui est l’adjoint de l’opération Barkhane auprès du Porte-parole de l’Etat-major des Armées, entretien sur le déficit d’informations quant à la présence des forces armées étrangères au Sahel. Une insuffisance de communication qui soulève des suspicions, voire le rejet de la coopération militaire au Sahel.

Le Capitaine de frégate Vincent Gequière a apporté quelques éléments de réponses aux nombreuses questions qui lui ont été adressées, alors que d’autres interrogations d’ordres politiques ne n’auront pas les réponses attendues. Il s’agit notamment de :

– La date du retrait des forces armées étrangères du Niger.

Le Devenir du statut particulier de Kidal régulièrement fustigé par le Président de la République Issoufou Mahamadou.

-Les Intentions de la France à propos de la création de l’Etat de l’Azawad.

-….

Suite aux multiples échanges on comprend aisément que malgré l’étroite collaboration entre la force du G5 Sahel et les 4500 militaires de l’opération Barkhane présents au Sahel, qu’il est techniquement impossible d’éradiquer le terrorisme sur le court terme par les armes. Le territoire d’intervention qui est de 1.500 000 km2 est en effet gigantesque, alors que le ratio du dispositif humain et matériel démontre aisément le niveau de réalisme de l’intervention. D’ailleurs, la difficulté majeure est que l’ennemi se dissipe immédiatement parmi la population civile, ce qui réduit fortement les possibilités de frappes aériennes. C’est sur cet élan que le Capitaine de frégate Vincent Gequière conclut en soulignant que : « Pour gagner la guerre, il faut l’acceptation des populations et surtout leur collaboration ».

Entretien avec M. Jacques MAIRE, député, Président du groupe d’amitié France-Niger

Le 18 novembre 2019, nous avons également eu un entretien avec M. Jacques MAIRE, député, Président du groupe d’amitié France-Niger.

« La qualité relationnelle avec les nigériens est exceptionnelle au point d’y avoir déjà effectué 10 visites au courant de cette année. Nous relevons que les autorités nigériennes sont animées par un sentiment de défense des intérêts nationaux du pays. Le discours d’espoir est bien maintenu malgré la forte pression migratoire et l’insécurité. Il y a également une prise de responsabilité de la part des administrateurs pour insuffler de l’espoir aux jeunes » soutient le parlementaire Jacques MAIRE.

Les axes de partenariats sur lesquelles il collabore avec son homologue du groupe parlementaire Niger-France, M. Mano Aghali sont:

– Le Développement

-Les Droits de l’homme

-L’Education

Tout récemment une stratégie interparlementaire du G5 Sahel a été initiée, elle a enregistrée la tenue d’un sommet ayant réuni les cinq (5) présidents des parlements du G5 Sahel ainsi que leurs homologues députés italiens, belges, allemands et finlandais. Le règlement intérieur de l’institution vient d’être adopté. Les objectifs visés sont entre autres de demander une meilleure réédition des comptes en matière de dépense publique. Une première mission de contrôle devait avoir lieu en janvier 2020.

Notons que l’approche est pluraliste. Elle englobe autant les députés de l’opposition que ceux de la majorité parlementaire.

Premières Lignes télévision

Entretien avec M. Luc Hermann, journaliste et producteur de
Premières Lignes télévision qui est une agence de presse et une société de production créée en 2006, spécialisé dans le journalisme d’investigation télévisé.
Premières Lignes produit entre autres les émissions que sont:
-Envoyé Spécial

-Complément d’Enquête

-Cash Investigation

-…
Ledit média effectue des prestations pour France Télévision, ART, NETFLIX…

Nous avons également eu l’opportunité de nous entretenir avec M. Simon Bouvier qui est, le chef de projet de l’émission  »Tous Les Internets » ….

Notons que nous avons également eu l’opportunité d’effectuer une visite au cœur de  »France Médias Monde » qui englobe notamment les rédactions de France24 et de RFI, de participation à la réunion de rédaction du journal Jeune Afrique et  de nous entretenir avec des journaliste du journal  »Le Monde ».

 

 Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)

Le 20 novembre 2019, notre délégation a pris note des initiatives « agro écologiques qui sont initiées par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) . A travers un entretien avec Mme Elisabeth Claverie de Saint Martin, directrice générale déléguée du CIRAD, nous avons appris que la dite institution qui intervient au Niger, compte quelques 1000 chercheurs sur un effectif total de 1500 employés dont une centaine déployés en Afrique.

L’objectif de cette institution est le développement agricole qui selon la directrice commence de la cellule de la semence à la vente du produit agricole sur les étals. Toujours à travers les échanges, nous apprenons que les terres nigériennes sont bien préservées car, très peu infectées par les pesticides modernes ce qui les rend donc propices à la production Bio. Toutefois, ces sols doivent impérativement être protégés pour maintenir la biodiversité. A contrario la France a perdu depuis la fin de la deuxième guerre mondiale 60% des espèces d’oiseaux et 70% d’espèces d’insectes.

Notons que le CIRAD porte également des projets africains auprès de l’Union Européenne pour un éventuel financement. S’agissant des perspectives agricoles dans notre pays, Mme Elisabeth Claverie de Saint Martin encourage une utilisation raisonnable des sols à travers la petite mécanisation. Elle préconise une meilleure structuration autour du travail agricole au Niger et , elle s’inquiète surtout sur le fait que nos états fassent de moins en moins de conseil agricole . Pour conclure, elle préconise de meilleures politiques pour la protection des terres afin de lutter contre la faim des bonnes politiques nutritionnelles et de bons plans de stockage des produits agricoles. Elle indique enfin que l’innovation organisationnelle dans le secteur de la production agricole met 4 à 5 ans pour donner des résultats.

Visite à l’établissement ORANO de Bessines

21 novembre 2019. Visite à l’établissement ORANO de Bessines situé sur un ancien site d’extraction d’uranium transformé en pôle technologique. Nous savons que la mine de la COMINAK fermera définitivement ses portes dans deux ans après des décennies d’extraction. A ce niveau, on apprend qu’en 50 ans, soit de 1950 à 2001 la France a procédé à l’extraction d’environ 80 000 tonnes d’uranium sur ses 248 sites du pays. En termes de comparaison, une mine au Niger peut fournir l’ensemble du tonnage susmentionné.

Les 248 sites ont été aménagés et ont une seconde vie. C’est qu’on appelle l’Après Mine. Les anciennes carrières de mines sont désormais réaménagées pour tantôt servir de lieu pour des activités industrielles, ou utilisés pour l’installation de centrale photovoltaïque, etc.

Concernant précisément le site ORANO de Bessines, une présentation détaillée a été faite par le Directeur, Etablissement de Bessines, M. Régis Mathieu. On apprend que cet ancien site minier comporte désormais un centre d’innovation en Métallurgie Extractive, un laboratoire destiné à la médecine nucléaire, un musée interactif sur les activités minières, un site d’entreposage de l’uranium appauvri et des sites réaménagés pour d’autres activités. À l’intérieur du site, travaillent 141 collaborateurs et 9 experts.

En outre, la Directrice des activités de l’Après Mines, Mme Victoire Luquet De Saint-Germain a conduit le groupe sur une mine à ciel ouvert, mine qui a été remblayée puis réaménagée. Nous nous sommes ensuite rendus au niveau d’une autre carrière devenue un lieu de pêche, de plongée, de baignade…

Notons que nous avons aussi eu la latitude de poser des questions, même si les personnes présentes n’étaient pas toujours les mieux indiquées pour nous répondre, la promesse a été faite de nous mette en contact avec les principaux responsables pour avoir les réponses appropriées.

#Paris#Visite_de_Presse_en_France#Six_Journalistes_Nigériens 21 novembre 2019 . Visite à l’établissement ORANO de…

Publiée par Samira Sabou sur Vendredi 22 novembre 2019

Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères

Au niveau du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, nous avons eu l’opportunité durant plusieurs heures d’horloge d’échanger avec des diplomates Chargés des affaires africaines.

Il était particulièrement question de comprendre les retombées économiques que l’Afrique tirera lors du 28ème sommet France-Afrique qui se tiendra du 04 au 06 juin 2020, en présence de 54 chefs d’États africains à Bordeaux.

Le thème retenu de ces assises pour l ‘ année 2020 est: « Ville Durable ». L’objectif du sommet est de trouver des solutions à la problématique des villes durables. À cette occasion quelques mille (1000) PME, Start-up et structures de la société civile sont invitées à exposer leurs solutions pour des villes durables. Aussi, les banquiers et les bailleurs de fonds prendront également part à l’évènement dans l’optique de financer les projets les plus porteurs.

« Ce sommet se veut inclusif et concret ! Nous devons ensembles affronter le défi de la ville durable, le défi de l’emploi et le défi de nourrir les villes tout en les connectant » précise une source diplomatique.

Toujours au niveau du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères français nous avons relevé la nécessité d’équilibrer certains aspects de la coopération entre nos deux pays. Sur cet élan, nous avons cherché à comprendre s’il y a des mécanismes qui peuvent être mis en place dans le futur afin que l’aide publique au développement puisse directement profiter aux populations bénéficiaires enfin d’accentuer sa traçabilité et son efficacité.

« Nous redynamisons constamment notre approche en diversifiant les partenaires et en favorisant les PME, la société civile et en apportant des appuis à d’autres opérateurs que ceux relevant uniquement du secteur étatique » affirme un des diplomates.

En outre nous avons discuté à bâtons rompus sur des sujets relatifs à l’extraction minière, la migration, la démographie, la sécurité, l’emploi des jeunes ou encore des sujets relatifs à l’économie.

Au Quai d ‘ Orsay

Entretien avec certains responsables ce qui nous a permis de lever certaines équivoques, notamment celles relatives à la promesse de financement faite aux pays du G5 Sahel

« Contrairement à ce qui est dit sur le manque de décaissement des promesses, nous rappelons que sur les 414 millions d’euros de promis en guise d’aide pour la sécurité de la zone du sahel, 290 millions d’euros ont été débloqués par l’Union Européenne, soit l’équivalent de 72% des promesses. Toutefois de ces 414 millions d’euros, il faut compter les 100 millions de dollars promis par l’Arabie Saoudite et dont on attend encore la mise à disposition des fonds » souligne un des diplomates, tout en précisant que la meilleure source de renseignements des activités djihadistes reste l’homme, il martèle également qu’il revient à la population locale de signaler toute anomalie détectée.

Notre interlocuteur reconnait cependant, qu’il faut davantage coordonner les activités des différentes structures tout en accentuant la synergie d’intervention entre les pays touchés par la crise sécuritaire.

En faisant référence aux propos du Président Issoufou Mahamadou concernant le statut de Kidal (Mali), il admet qu’il y a eu trop de retard pour régler la situation qui prévaut actuellement dans cette zone. Le diplomate ia indiqué également que quelques 1300 ex-rebelles maliens seront incessamment intégrés au sein de l’armée malienne. « Actuellement, la présence de l’État malien est faible au niveau de Kidal, et nous souhaitons rapidement le retour de l’État malien comme l’a indiqué le président français nous a-t-il confié.

En reconnaissant que les mécanismes de l’aide au développement sont souvent trop lourds et trop lents, il promet qu’il y aura à l’avenir plus de dons et moins de prêts à l’intention de nos pays. On y apprend également que 09 milliards d’euros seront mobilisés pour le sahel au courant des trois (3) prochaines années.

 

Ministère de l’Economie et des Finances

Au niveau Ministère de l’Economie et des Finances, les échanges ont porté essentiellement sur les éventuelles conséquences dont on peut s’attendre de part et d’autre advenant un retrait des devises des pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest Africaine (UEMOA), devises logées au trésor français.

À ce titre on apprend que la France dispose de 20 milliards d’euros en termes de réserves alors que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ne dispose que d’environ 6 milliards d’euros de réserve en devises. Ce qui amène notre interlocuteur à dire que les conséquences du retrait des devises africaines du trésor français n’auraient que peu d’impact sur l’économie française.

Sachant que 50 % des réserves de la BECAO sont logés au trésor Français il était également important de savoir ce qui explique la rémunération à hauteur de 0.75% qu’octroie le trésor français à la BCEAO. Dans cet ordre d’idées, pourquoi ne pas donner l’opportunité à la BCEAO de placer ses devises dans d’autres banques pour aspirer à un taux de rémunération plus substantiel ? Là également la réponse est catégorique : «Aucun marché financier n’offre actuellement de meilleurs taux que le trésor français. Toutefois, tout État est libre de quitter la zone UEMOA au moment où il le souhaiterait selon le président Emmanuel Macron. Il suffirait que l’état fasse la demande et nous sommes prêts à l ‘ accompagner » souligne un de nos interlocuteurs.

Musée du Quai Branly, Jacques Chirac

Lors de la visite guidée au Musée du Quai Branly, Jacques Chirac, nous avons posé la question qui est à la une partout en Afrique, en l’occurrence : « Quand est-ce que la France va restituer à l’Afrique ses œuvres d’art? »

Pour la responsable de l’Unité patrimoniale Afrique, Mme Hélène Joubert, le sujet est délicat et complexe, car certaines de ces œuvres d’art ont été données en cadeau par nos autorités alors que d’autres ont été achetées par des collectionneurs d’art.

En revanche, il y a effectivement des œuvres dont les sources d’acquisition sont douteuses et dans ce sens le Président Macron a donné des instructions à un comité afin qu’un inventaire soit fait, et les œuvres qui doivent être restituées suivent les procédures engagées dans ce sens.

#Paris#Visite_de_Presse_en_France#Six_Journalistes_Nigériens Lors de la visite guidée au Musée du Quai Branly,…

Publiée par Samira Sabou sur Dimanche 24 novembre 2019

Source : Samira Sabou/ Crédits Photos : DR et Samira Sabou

 

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